Le mois dernier, nous avons rencontré Marie-Elisabeth (le nom a été modifié), lors d’une manifestation contre l’IVG. Celle-ci nous a apporté son point de vue contre l’IVG.
En sortant de cette manifestation, nous avons croisé Maya (le nom a été modifié) qui est pour l’IVG et qui a également accepté de nous partager son point de vue afin de connaitre davantage les deux. 

Qu’est-ce que la Loi Veil ?

La loi Veil a été votée en 1975, rendant légale l’Interruption Volontaire de Grossesse en France, par Simone Veil, ministre de la santé sous la présidence de Valéry Giscard D’Estaing. L’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), désigne un avortement déclenché pour des raisons non médicales, à la suite d’une décision personnelle ou familiale, dans un cadre légal précis. 

(Crédit : Google Images)

Point de vue d’une personne favorable à la loi Veil

Maya explique avoir pris connaissance des arguments qui poussaient les gens à être contre l’avortement et elle affirme ne pas être d’accord avec leur point de vue : « Ils parlent d’injustice envers les foetus mais est-ce qu’ils pensent à l’injustice que ce serait de forcer une femme à avoir un enfant alors qu’elle n’en est pas prête ou n’en a pas envie ? Est-ce qu’ils pensent aux enfants qui naissent dans des familles qui les abandonnent et qui n’ont pas d’amour pour eux, qui s’en occupent mal voire pas du tout ? » Selon elle, faire naitre des enfants non désirés serait encore pire, ils seraient surement maltraités, mal aimés par leurs parents ou même placés dans un foyer sans jamais connaitre leurs parents.

« J’entends beaucoup de personnes argumenter en disant que les femmes utilisent l’avortement comme moyen de contraception, je pense que aucune femme ne prend plaisir à avorter, il s’agit d’un traumatisme parfois très dur à surmonter. » Maya souhaitait également rappeler que 2 femmes sur 3 ayant eu recours à un IVG utilisait une méthode de contraception au début de leur grossesse. Selon elle, cela n’est pas anodin : « beaucoup de femmes se protègent et tombent enceinte quand même, imaginez-vous les empêcher d’avorter. Elles se retrouveraient du jour au lendemain avec un enfant, sans situation stable ou sans l’envie d’avoir un enfant, cela peut engendrer beaucoup de problèmes pour la vie de la femme et de l’enfant ».

« Avorter est un crime parait-il, je dirais plutôt que de forcer un enfant à vivre dans des conditions « malveillantes » est un crime ». Selon Maya, de nombreux enfants ont grandi dans des conditions difficiles, sans connaitre leurs parents, en ayant été maltraités ou mal-aimés, en ont souffert et en souffrent toute leur vie : « l’IVG peut empêcher de ruiner des vies, il vaut mieux ne pas vivre que de mal vivre »

Selon maya, la question n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre mais simplement vouloir rendre illégal l’IVG mettrait en danger de nombreuses femmes : « Avant la légalisation de l’IVG, des femmes se faisaient avorter clandestinement ou dans des conditions d’hygiènes dangereuses pour leur vie. Nous avons beaucoup avancé et nous ne devons jamais revenir à cela ».

Celle-ci finira par nous dire qu’elle comprend que tout le monde ne soit pas d’accord sur ce principe, mais qu’elle ne comprend pas qu’on souhaite empêcher des femmes de le faire. 

Communication en faveur de la loi Veil

L’association Agapa soutient les femmes qui subissent une interruption de grossesse quelle qu’elle soit. Chaque mois l’association organise différentes rencontres entre les femmes ayant vécu la même interruption de grossesse. 

(Crédit : Site Agapa)

Ils possèdent également des réseaux sociaux leur permettant de partager des informations sur l’IVG, d’aider les femmes dans ces situations et de défendre leurs pensées.

(Crédit : Instagram @associationagapa)

Prenez soin de vous❤️

Jade Guellil

Nos sources :

https://www.instagram.com/associationagapa/

https://association-agapa.fr/

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