Qu’est-ce que l’IVG ?
L’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), désigne un avortement déclenché pour des raisons non médicales, à la suite d’une décision personnelle ou familiale, dans un cadre légal précis.
La Loi Veil a été votée en 1975, rendant légale l’Interruption Volontaire de Grossesse en France, par Simone Veil, ministre de la santé sous la présidence de Valéry Giscard D’Estaing.
Ce phénomène engendre énormément de désaccords en France. Énormément de français se sont battus au siècle dernier pour rendre légale l’IVG. Après une longue bataille, un siècle plus tard, des français se battent encore contre l’IVG.
Point de vue d’une anti-IVG
Nous avons rencontré Marie-Elisabeth (le nom a été modifié) lors d’une manifestions contre l’IVG. Celle-ci a accepté de répondre à nos questions dans le but d’essayer de comprendre son point de vue.
Marie-Elisabeth explique venir d’une famille unie de 5 enfants, sa mère n’a jamais fait le choix d’avorter. Selon elle, « la loi de 1975 est injuste car certaines personnes ne connaitront jamais leurs frères et soeurs. Je me sens tellement mal pour ces gens la, je me sens mal de savoir que ce monde aurait pu accueillir des personnes extraordinaires mais que des femmes leur ont retiré la vie. » Selon elle, c’est une chance d’avoir connu tous ses frères et soeurs alors que cela ne devrait pas être une chance mais la normalité.
Elle explique qu’elle se demande tous les jours pourquoi elle a le droit de vivre alors que d’autres personnes en ont été privé : « je culpabilise énormément de vivre, je me dis que c’est injuste que je sois sur terre pendant que des personnes se sont fait ôter la vie ».
L’IVG est-il un crime pour Marie-Elisabeth ?
Nous avons demandé à Marie-Elisabeth si avorter était un crime pour elle. Son avis est très radical. « Bien sur que oui. Il y a environ 200 000 foetus qui meurent tous les ans en France. Je pense que les femmes n’ont qu’à se protéger, elles utilisent l’avortement comme une contraception. Ces femmes n’ont aucun problème à retirer la vie d’un enfant. Elle tuent des enfants. Alors oui, il s’agit d’un crime d’avorter lorsqu’on a la possibilité de se protéger et d’éviter de tuer des enfants. »
Selon elle, il y a d’autres façons de pouvoir gérer cette situation en France : « Les enfants ont le droit de vivre, si les parents n’en veulent pas je pense qu’on devrait les accueillir dans d’autres structures. Nous devrions accueillir la vie plutôt que de la refuser et mettre des moyens en oeuvre pour que ça fonctionne ».
Elle finit par nous expliquer qu’elle pense être une survivante de la société : « La société française ne protège pas nos jours, on a 1/5 chances de ne pas vivre. Je suis survivante de la société. Je ne dois pas être un choix de mes parents. Les 4 enfants sur 5 qui ont vu le jour en France sont des survivants. »
La communication contre l’IVG
Les mouvement contre l’IVG ne cesse d’augmenter. Chaque année a lieu une manifestation nommé « marche pour la vie » qui regroupe les « anti-IVG ». Ceux-ci marchent et luttent pour le retour au siècle dernier, ou l’IVG n’était pas autorisée.
L’association marche pour la vie n’organise pas uniquement des marches, elle possède également des réseaux sociaux lui permettant de communiquer des informations contre l’IVG, de défendre leurs pensées et de les partager avec leurs adeptes.
En quittant la manifestation, nous avons croisé Maya (le nom a été modifié), 26 ans, pour l’IVG. Celle-ci a accepté de nous partager ses pensées. Cela fera l’objet d’un article du mois prochain afin d’avoir accès aux deux points de vue.
Avant de lire ce prochaine article, prenez soin de vous❤️
Jade Guellil
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